D’où viens-tu ?  

"Originaire de l’île d’Orléans, j’ai demeuré une grande partie à Beauport.  En ce moment, je partage mon domicile entre Québec et la jolie municipalité de Kamouraska."

Quels ont été tes parcours de formation et tes domaines d'études ? 

"Ayant obtenu un diplôme d’étude collégial en Science de la nature à la sortie de mon secondaire, je suis titulaire également d’un diplôme d’étude collégial en technique d’éducation à l’enfance, en éducation spécialisée  et en travail social. Pour optimiser ma formation, je suis présentement finissante pour l’obtention de Baccalauréat en service social à l’université Laurentienne et d’un certificat en intervention auprès des femmes."

Peux-tu nous parler de ton expérience professionnelle ? 

"Au cours de plusieurs années, j’ai dirigé un service de garde en milieu familial subventionné pour des enfants ayant des besoins particuliers. Ce lieu de travail était également un plateau de travail pour optimiser le fonctionnement social une femme vivant avec une déficience intellectuelle. Par la suite, j'ai intégré les centres de services scolaires, ce qui m’a offert une expérience enrichissante et une meilleure compréhension du système éducatif québécois. Finalement, j'ai choisi de me tourner vers le secteur communautaire pour mettre à profit mes compétences et apporter une contribution significative à nos membres et à la population."

Quel est ton rôle spécifique à l’AQEPA et pourquoi est-il important ?  

"Sous l'autorité de la direction générale, je coordonne les actions de l'équipe d'intervention en veillant à leur conformité et à la qualité des services offerts. Je m'assure que ces services soient pertinents et diversifiés, respectant les standards et le code d'éthique de l'organisme. En soutenant et en supervisant l'équipe, je documente également les pratiques d'intervention. Enfin, j'exécute toute tâche connexe confiée par la direction et établis des contacts avec des partenaires pour soutenir la mission de l'organisme."

Le cœur du domaine communautaire : Qu'est-ce qui t'a amené à travailler dans ce secteur ?  

­­­"L'autonomie et l'engagement envers les autres me tiennent à cœur. Je crois que chaque individu mérite un soutien adapté, et le secteur communautaire permet d'intervenir directement auprès de ceux dans le besoin. Mon parcours m'a permis de comprendre les défis des populations vulnérables, et je souhaite utiliser mes compétences pour améliorer leur qualité de vie. Ce domaine dynamique offre des défis quotidiens et une collaboration enrichissante avec divers partenaires. Le travail en équipe est essentiel pour avoir un impact positif sur la société, et ma passion pour l'éducation me pousse à aider les autres à se développer et à surmonter les obstacles."

Ton guide dans l'univers AQEPA ?

"Nathalie Pelletier, mentor, superviseur de stage et inspiration."

Quelles sont tes passions ou passe-temps en dehors du travail ? 

"Étudier : je dis toujours que c’est terminé les études mais je trouve toujours quelques formations à ajouter à mon parcours académique.

Espèce canine :  Avoir des petites boules de poils, Charlotte et Luna,  m’a amené à comprendre l’amour inconditionnel porté par ces petites bêtes à leur maître. 

Randonnées en forêt : Me permettent de faire le vide et de s’assurer un équilibre émotionnel et physique."

Peux-tu partager une anecdote amusante ou marquante de ton parcours ? 

­­"Lors de mes débuts en tant qu'intervenante psychosociale au sein de l'équipe, j'ai eu l'opportunité d'établir un lien privilégié avec un jeune membre malentendant. Nous étions au Carie Factory, dans une cacophonie totale. Je me suis présentée à un jeune membre, mais, bien entendu, à cause de mes appareils auditifs, je n'ai pas entendu son nom. Je n'ai pas osé lui redemander pour ne pas le mettre mal à l'aise. Ensuite, il m'a demandé mon nom. Avec une gentillesse et un joli sourire, il m'a dit : « Je ne comprends rien de ce que tu as dit, avec ces appareils, on ne comprend rien ici. » J'ai répondu en lui montrant mes appareils : « Tu sais, moi non plus, je ne comprends rien. » Il a alors proposé : « Eh bien, si on s'amusait, ça serait bien, tu ne crois pas ? » Nous avons passé un super moment."